Avis : Kia Sorento Hybride, un SUV 7 places confortable à un prix très raisonnable

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La quatrième génération du Kia Sorento est arrivée. En le testant, impossible de ne pas être surpris par le chemin parcouru par la marque coréenne au fil des années.

/Et s’il y a une voiture qui illustre parfaitement la transformation de Kia d’une marque économique à une marque généraliste dont le prestige ne cesse de croître, c’est bien le Sorento. Ce qui était au départ un SUV qui cherchait à imiter les modèles les plus prestigieux de 2002 a évolué au fil des ans pour devenir une véritable alternative aux modèles haut de gamme tels que le Volkswagen Touareg hybride ou encore le XC90.

Esthétiquement et techniquement, le changement entre l’ancien Sorento et le nouveau modèle est également abyssal. Non seulement il s’agit du premier modèle de la marque à utiliser la nouvelle plateforme de SUV de taille moyenne de Kia, mais il est également disponible avec un moteur hybride et hybride rechargeable à essence.

230 ch et style américain

Cette fois, nous testons le Kia Sorento 1.6 T-GDI HEV hybride à transmission intégrale, avec sept sièges et la finition Emotion avec le pack Luxury, c’est-à-dire le haut de gamme du Sorento (à partir de 54 511 euros). Elle est également disponible en version sept places à traction avant à partir de 44 109 euros.

Le Kia Sorento 1.6 T-GDI HEV est propulsé par un moteur à essence quatre cylindres turbocompressé de 1,6 litre développant 179 ch et 265 Nm à partir de 1 500 tr/min. Il est soutenu par un moteur électrique de 60 PS qui tire sa puissance d’une batterie lithium-ion de 1,49 kWh située sous les sièges avant. Le tout est couplé à une transmission intégrale et à une boîte automatique à 6 vitesses. Au total, 230 ch et 350 Nm pour déplacer les 1 900 kg de ce SUV de 4,81 m de long et 1,90 m de large.

Des dimensions qui le placent dans le segment des grands SUV, certainement, même s’il n’est pas si grand en fin de compte. Il est 10 cm plus court qu’un Mercedes-Benz GLE et 14 cm plus court qu’un Volvo XC90, mais 6 cm plus long qu’un SEAT Tarraco, également un 7 places.

Au final, il n’est pas non plus très grand pour le marché européen, même s’il a été développé en pensant au marché nord-américain. Et c’est ce que montre son design. Son énorme calandre, son aspect carré et sa ligne de caisse haute lui confèrent un style imposant. À l’arrière, ce sont les deux feux arrière verticaux qui lui donnent de la personnalité.

Le vrai luxe, c’est l’espace

En montant à bord, on découvre un environnement saisissant, bien loin de celui de son prédécesseur. Le design est très différent, avec une disposition en quinconce qui sépare le tableau de bord en deux. Ce n’est peut-être pas le design le plus simple visuellement du moment, mais il a le mérite d’être élégant et original. Le combiné d’instruments est numérique (12,3 pouces), conformément aux tendances actuelles, et un écran tactile de 10,25 pouces pour le système d’infodivertissement trône au-dessus du tableau de bord décalé.

Le Sorento est équipé du nouveau système du groupe coréen. Le système pourrait être un peu plus rapide, mais l’interface est bonne. Il est cependant très complet et offre même quelques fonctionnalités intéressantes, comme la reproduction de sons ambiants (terrasse de café, mer, bruits de pas dans la neige, jungle, etc.)

Sur le tableau de bord, on voit d’ailleurs disparaître l’une des horloges numériques au profit d’une image de ce qui se trouve dans l’angle mort de la voiture. Une idée tout simplement brillante. Sinon, il y a des prises USB dans tout l’habitacle, même dans les dossiers des sièges avant pour les passagers arrière, et les espaces de rangement sont nombreux et assez vastes.

Les matériaux doux au toucher et les garnitures en plastique noir brillant et argenté n’élèveront pas la qualité perçue du Sorento au niveau de celle d’une Audi, mais ils ont un aspect presque premium et ne sont pas très éloignés de ce que Mercedes-Benz a proposé dernièrement.

Mais le plus grand atout du Sorento est son espace intérieur. Il est plus petit qu’un Volvo XC90, mais il y a plus d’espace à bord que dans le modèle suédois, notamment dans les deux rangées de sièges arrière. S’il y a un modèle qui s’en approche en termes d’espace, c’est bien le Mercedes-Benz GLE. L’espace pour les jambes à la deuxième rangée est excellent. De plus, la banquette est coulissante, soit pour augmenter le volume du coffre, soit pour libérer l’espace de la troisième rangée de sièges.

Intérieur du Kia Sorento

La troisième rangée de sièges offre suffisamment de place pour accueillir deux adultes. L’accès à ces sièges est grandement facilité par de larges portes arrière et un siège de deuxième rangée qui s’incline facilement sur simple pression d’un bouton, puis coulisse en largeur (jusqu’à 30 cm).

Sans atteindre le même niveau de confort que les autres rangées de sièges (vos genoux seront un peu hauts une fois assis), il est possible d’envisager un long voyage dans les deux sièges de la troisième rangée. En effet, Kia a pensé à cette éventualité et a équipé ces sièges de leurs propres commandes de climatisation et de prises USB.

Faites simplement attention à la réduction de la garde au toit à l’arrière et au fait que le coffre passe alors de 813 à 179 litres. Mais c’est le cas de tous les modèles à sept places.

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